
Et la question posée par la blogueuse Femme de Sports, dans son coup de gueule, est celle de savoir pourquoi cette continuelle et flagrante injustice.
À Budapest, capitale de la Hongrie, se déroulaient les championnats du monde de judo 2025, il y a quelques jours. Constat fait : il n’y avait aucun combattant gabonais. On parle là d’une discipline sportive pétrie de talents. Au point où Fernand Nkero a même été numéro 1 mondial chez les juniors !
Mais pourquoi ne sont-ils pas parvenus à y aller ? Selon le Président de la Fégajudo, « Le ranking n’y est pas !».
Mais qu’est-ce que le ranking ? Le ranking est un système qui classe les judokas selon leurs performances en compétitions. Or, les judokas gabonais ne font pas des compétitions. Ils sont censés participer à des Open, aux Championnats mondiaux, aux Challenges et autres compétitions reconnues par la FIJ (Fédération internationale de judo : ndlr) pour glaner ces points qualificatifs.
En clair, si les Panthères du football ont droit à des décaissements d’argent pour disputer des matchs amicaux et autres qui sont importants pour le classement FIFA, le judo doit lui-aussi en bénéficier pour des compétitions régulières afin d’être bien positionné au ranking (classement). Or, il n’y aurait de l’argent dans les caisses de l’État que lorsqu’il s’agit des Panthères masculines A du football. Les autres disciplines peuvent toujours courir.
Résultat : à force de ne pas compétir, les judokas gabonais sont restés sur le carreau !
Les gabonais sont-ils Vraiment égaux ?! Courage aux judokas gabonais et à tous ces sportifs d’autres disciplines oubliés DÉLIBÉRÉMENT par l’État.