
Le président sortant de la ligue nationale semi professionnelle de handball a déposé sa candidature ce mercredi après celle d’Adrien Mouckala Douckaga en début de semaine.
Le processus électoral pour le renouvellement du directoire de la Ligue nationale semi professionnelle de handball (Lineph) est véritablement lancé avec le dépôt des candidatures. Après celle d’Adrien Mouckala Douckaga en début de semaine, le tour est revenu ce mercredi à Merfunt Kassa, président sortant, de déposer sa candidature.
Mais en attendant l’examen des deux candidatures et s’il n’y a pas une 3e candidature, le président Merfunt nous a dressé un bref bilan de ses quatre ans de mandature.
« Je voudrais m’inscrire dans une continuité car lors de ma première élection, j’avais résumé mon programme sur le concept « Structuration-Autonomie-Compétition-Engagement ». Du point de vue Structuration, nous avons hérité d’une institution qui n’avait aucun document d’existence juridique. Nous nous sommes battus pour que la Lineph soit juridiquement reconnue et nous l’avons réussi. Nous avons ensuite et immédiatement saisi la Fédération pour la signature de la convention qui nous lie actuellement», a énuméré le président sortant.
Pour lui, « Beaucoup de réalisations ont été faites mais malheureusement toutes les conditions n’étaient pas réussies pour parachever ce programme. C’est le cas des compétitions où nous avons dû mettre la main dans nos poches pour organiser un tournoi zonal ».
Dans son honnêteté connue, « C’est pour moi un sentiment de satisfaction mitigé puisque j’aurais souhaité voir tous les axes se réaliser à mon premier mandat ».
Mais bénéficiant désormais de l’avantage de la gestion d’une association sportive de haut niveau et dont la plus grande difficulté au Gabon est liée aux financements, le candidat-président dit connaître désormais les rouages pour contourner ces difficultés. Une phase qu’il entend développer en temps opportun.