Quatre faux départs annoncés, instructions du Chef de l’Etat non respectées, tout porte à croire à un pourrissement entretenu et qui ferait du bien à quelques individus.
La problématique de la reprise du championnat est de plus en plus en pointillés, au regard du communiqué publié ce lundi matin par les dirigeants des clubs élite masculins et féminins qui se donnent jusqu’au 30 juin 2024 pour laisser tomber la saison.
Après avoir fait le diagnostic du National-Foot 1 et 2 et féminin, l’Association des clubs professionnels du Gabon est montée au créneau ce lundi matin pour dénoncer ce qui paraît à leurs yeux comme une volonté manifeste de certains dirigeants du sport du pays de tuer le football quand bien même celui-ci se porte déjà assez mal depuis quelques années.
Après les premiers échecs des reprises annoncées, le ministre des Sports a pourtant encore convoqué une nouvelle rencontre le 8 juin dernier et dont les travaux devaient se poursuivre à Franceville avec son Directeur de cabinet, en marge du match des Panthères contre la Gambie. « Les conclusions de ce travail restent à nos jours sans suite », révèle le communiqué.
Les clubs et les ligues ayant rempli les engagements liés à la reprise, certains depuis même le mois de novembre dernier, « restent très interrogatif sur le caractère négligeant de la mise en application des très hautes instructions du Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’Etat ».
Et le communiqué de poursuivre: « Malgré les incertitudes liées au démarrage des compétitions, les clubs restent mobilisés jusqu’au 30 juin 2024, délai de rigueur. Passé ce délai, les clubs considéreront qu’il n’y aura plus de compétitions en 2024 ».
La situation semble arranger certains en oubliant que le National Foot, génère entre 4000 et 4500 emplois directs et indirects.
Affaire à suivre !