
Blanchard Andoume, Louis Léandre Ebobola, Placide Egandzas et Nicole Assélé seraient des bons candidats pour redresser et nettoyer « La Maison du Père », en difficultés.
Depuis quelques jours, la rumeur d’une imminente mission de la Fifa au Gabon est de plus en plus insistante. Oui le football au Gabon ne se porte plus si bien. Pédophilie, annulation des élections, retard d’exécution de certains programmes Fifa, mandat de dépôt du président fédéral, sont entre autres les problèmes connus du grand public. Il suffit de citer un pour comprendre tout le mal.
En mission au Gabon le 19 août dernier, Motsepe, le président de la Caf, a rendu compte à son patron, Gianni Infantino. Et à quelques jours du congrès de la Fifa, prévu au Qatar, en marge de la coupe du monde, il faut bien que la solution du Gabon soit trouvée ou tranchée.
Même si jusque-là l’information est verrouillée, à tort ou à raison, à la Fégafoot, une mission de la Fifa au Gabon, ce n’est donc pas du tourisme. Selon nos sources, il s’agirait d’un état des lieux général de la situation footballistique du Gabon.
Mais au regard du contexte actuel, on tend inexorablement vers une normalisation. Oui, une normalisation. Le mot fait peur, il fait même mal ou constitue déjà un cauchemar pour certains ; mais c’est le mot qu’il faut. On doit revoir tout le fonctionnement de la « Maison du Père » et partir sur des bases dites nouvelles.
Des profils de qualité sur la table
Mais la question est celle de savoir qui sera le bon cheval pour cette course? Les bureaux feutrés de Libreville s’interrogent déjà et les premiers profils dévisagés.
1 – Blanchard Andoume : Candidat malheureux à l’élection de la Fégafoot en 2018, actuel vice-président exécutif du CF Mounana, ancien VP de la Commission des équipes nationales à la Fégafoot, ancien VP du FC 105, passé également à la commission juridique de la Linafp, ce jeune haut cadre du privé gabonais a de l’énergie intellectuelle à revendre. Sa connaissance des textes est un sérieux atout pour gérer une normalisation en 12 mois.
2- Louis Léandre Ebobola Tsibah : Cet expert sur les questions environnementales qui a même représenté le Gabon à la COP 21 est un ancien Directeur général du ministère des Eaux et Forêts. Passionné du football gabonais dont il parle sans gueule de bois, il a présidé aux destinées du Foyer de Football d’Animation de Libreville, club de D3, pendant près de 10 ans.
3- Placide Engadzas : Ancien président de la Fégafoot de 1997 à 2004 puis de 2009 à 2013, il se dit que ce haut cadre de la douane gabonaise est aujourd’hui l’une des rares personnes qui peut sortir le football gabonais de sa zone de turbulence actuelle. Deux fois président de la Fégafoot, il paraît qu’il sait là où ça coince depuis son départ.
4-Nicole Assélé : Ancienne Secrétaire générale au ministère des Sports pendant plusieurs années puis ministre des Sports, ancienne présidente de la Fédération gabonaise de handball, cette femme de caractère n’a plus rien à prouver dans le monde du sport au Gabon. Médecin de formation, elle pourrait mieux diagnostiquer le mal du football gabonais et donner le meilleur traitement qui soit.
Même si la liste peut s’allonger à la guise de chacun, voici quelques profils qui peuvent aider la Fifa si elle tient à une normalisation de la Fégafoot, souhaitée par un grand nombre de Gabonais aujourd’hui.