C’est la décision prise par la Commission des recours de la Fégafoot en date du 2 juillet dernier, suite à la requête en annulation de l’élection déposée par Liliane Robaki, la présidente sortante battue le 21 juin dernier.
Coup de tonnerre à la ligue de football de l’Ogooué Maritime. L’élection de Donatien Afatoughé a été annulée le 2 juillet dernier par la Commission des recours de la Fégafoot.
En effet, battue par 7 voix contre 6, par ancien VP le 21 juin dernier lors de l’AG élective tenue à Port-Gentil, la présidente sortant, Liliane Robaki a saisi la Commission des recours de la Fégafoot pour annulation du procès verbal de cette AG élective, PV pourtant par la Commission électorale de la ligue, qu’elle a elle-même nommée et qui a reconnu l’élection de Donatien Afatoughé, procès verbal à l’appui.
Dans la requête en annulation, Mme Robaki révèle que les associations AS Awogane, AS Kaboundi Samson n’auraient pas pris part aux activités de la saison et le Centre de Formation de Port-Gentil ne se serait pas acquitté de ses cotisations à la ligue.
Par conséquent, nous révèle la décision de la Commission des recours dont nous avons reçu copie, les délégués des trois entités ne devaient pas prendre part au vote car en violation de l’article 10.1 du code électoral de la ligue de football de l’Ogooué Maritime (LIFOM).
C’est au regard de ces faits exposés que la Commission des recours de la Fégafoot a décidé : « L’élection du président de la ligue de l’Ogooué Maritime est annulée ».
Une bien curieuse requête en annulation !
Sans attendre la réaction de la partie adverse, qui pourrait éventuellement à son tour faire appel de cette décision assez paradoxale, on n’est pas loin de vivre le cas Paul Kessany qui, lésé par les mauvaises conditions de l’élection à la ligue de football de l’Estuaire du 26 juin 2021 qu’il avait d’ailleurs perdu, avait saisi le TAS qui avait fini par lui donner raison, le mardi 12 avril 2022, en annulant cette élection.
Mais pour le cas de la LIFOM, on se pose bien des questions sur le cas Robaki qui vient de désavouer la Commission électorale qu’elle a elle-même nommé. Devrait-elle dire non alors que c’était un oui clair et net ?
Présidente de la ligue et supposée connaître le déroulement du football de sa ligue, pourquoi n’a-t-elle pas exclu de la liste électorale les trois entités objet de sa requête, sachant qu’elle n’atait pas en phase avec les textes ? N’y avait-il pas un deal entre elles et lesdites entités qui, au nom de la survie du football de la province, ont fini par la désavouer à la dernière minute après lui avoir rassuré de leurs trois voix ?
Gagnant l’élection, aurait-elle posé la problématique des trois entités? Et si l’élection était à reprendre et les trois associations retirées du collège électoral qui restera àdix, Mme Robaki pense-t-elle être reconduite cette fois? Que de questions !
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Voilà un nouveau feuilleton qui risque de venir encore ternir l’image de nos institutions footballistiques dont la mission de servir le football semble de plus en plus mise de côté.
