
Questionnement de l’ancien manager financier de la Fégafoot qui déplore la gouvernance de l’institution, estime que l’alternance au sommet de la Fédération a sonné et appelle à une nouvelle gouvernance de l’institution.
A quelques jours de l’important match qualificatif pour la coupe du monde qui doit nous opposer à la Côte d’Ivoire et à sept mois de l’élection à la présidence de la Fédération gabonaise de football (Fégafoot), les appétits se découvrent et non des moindres.
C’est le cas de Sylvestre Engohang, ancien manager financier de l’institution jusqu’à sa nomination comme Conseiller technique du DG du Pôle national de la promotion de l’emploi (PNPE) en janvier 2024 et qui, par patriotisme, a accepté d’accompagner encore la Fédération pendant plusieurs mois.
Dans un entretien qu’il nous a accordé ce mercredi 27 août, l’homme est tenté de prendre la tête de la Fégafoot où il vient de passer près de 8 ans d’irréprochables et loyaux services. « J’ai bien envie de me lancer dans la course mais avec qui ? », nous a-t-il confié.
Oui, il faut bien savoir avec qui s’associer pour la conquête de la Fégafoot. Un baobab y étant à sa fête depuis une douzaine d’années. Ancien SG de l’Union Sportive d’Oyem, copté à la Fégafoot comme membre de la Commission Finances au cours d’un Congrès en juillet 2015, Sylvestre Engohang intègre la Fégafoot comme Manager financier en novembre 2017.
Il connaît donc très bien la maison. Il a fait face à plusieurs contradicteurs et nostalgiques de l’ordre ancien. Il a même failli jeter l’éponge à plusieurs reprises. Et du coup, pense-t-il, « L’alternance au sommet de la Fégafoot a sonné et appelle à une nouvelle gouvernance de l’institution. La 5e République doit nous amener à des nouvelles valeurs et à une nouvelle gouvernance, basée sur le contrat d’objectifs de performance ».
Non seulement il déplore le système de gouvernance générale de l’équipe, du coup, « Il faut déjà motiver une alternance à la tête de la Fégafoot ».
A ce qui semble, les bons résultats des Panthères du Gabon sont à ses yeux l’arbre qui cache la forêt. « La qualification du Gabon à la Can n’est pas le fruit du mérite de la Fégafoot mais quand je vois l’environnement aujourd’hui que je connais bien, c’est une situation qui les profite simplement », a-t-il déclaré.
Mais Sylvestre Engohang entend se concerter avec certains dirigeants et acteurs des différents domaines qui s’intéressent au football pour prendre la décision qui sied.