
Démissions des vice-présidents 2 et 3, le Comex l’appelle à une Assemblée générale extraordinaire de normalisation urgente.
Les jours du président Crésant Pambo sont-ils comptés à la tête du Comité national olympique gabonais (CNOG) ? Il est plus facile de répondre par l’affirmative que la négative car l’institution traverse une crise profonde et sans précédent.
Selon un courrier des membres du Comex adressé au président Pambo et datant du 14 décembre dernier, ils lui demandent de convoquer une assemblée générale extraordinaire « pour la normalisation urgente du Comex du CNOG », suite aux démissions simultanées depuis le 4 décembre dernier d’Édith Biyoghe, 2e Vice-président, et de Roland Moussavou, 3e vice-président de l’institution.

Si dans les couloirs du stade d’Agondjé (siège du CNOG), on chuchote que les deux démissionnaires s’insurgeraient contre une certaine gestion de l’actuel Comité olympique, le courrier indique que « ces cas de démissions mettent le Comex du CNOG en violation de l’article 20. 1, 2 et 4 ».
Par conséquent, « Nous, membres du Comex, demandons, conformément à l’article 18.3 des statuts du CNOG, la convocation d’une Assemblée Générale extraordinaire qui aura lieu le 20 janvier 2025 au siège du CNOG, afin de statuer sur la normalisation urgente du Comex », peut-on lire.
Entendu qu’il s’agit donc d’une AG extraordinaire, la survie du président Pambo à la tête du Comité olympique se trouve désormais entre les mains des présidents des Fédérations sportives avec qui il serait déjà aussi quelque peu à froid, tout comme la presse, surtout depuis le retour des JO Paris 2024. Quel sort lui est réservé le 20 janvier prochain ? On attend !