
L’histoire s’est écrite une nouvelle fois en lettres d’or pour le football féminin africain. La sélection nationale féminine du Nigeria a remporté, ce samedi à Rabat, la 15e édition de la Can féminine, en battant en finale le Maroc (3-2).
Contre toute attente, face à une équipe marocaine soutenue par son public et portée par l’élan de sa bonne forme depuis 2022, Les SuperS Falcons ont fait preuve de caractère, d’expérience et de réalisme pour s’imposer dans un duel haletant.
C’est pourtant les Marocaines qui ouvrent le score par la capitaine marocaine, Ghizlane Chebbak, à la 13e minute puis de Sanaâ Mssoudy à la 24e minute. Score qui ira jusqu’à la pause. Mais c’était sans connaître la force et le mental des Nigérians.
A la reprise, les Nigérianes sont revenues réduire la marque sur un pénalty d’Esther Okoronkwo à la 64e minute, et de Folashade Ijamilusi, seule devant le but, à la 71e minute. Les Supers Falcons sont psychologiquement ascendantes sur les Marocaines et prennent le match à leur compte.
Et contre toute attente, Jennifer Echegini, c’est la milieue de terrain du PSG, rentrée à la 59e, qui cloue les Marocaines avec son but sur coup-franc à la 88e minute.
Dirigées par le sélectionneur américain, Randy Waldrum, les Nigérianes décrochent ainsi leur 10e trophée continental, consolidant leur statut de reines incontestées du football africain. Cette victoire historique confirme leur domination sur la scène continentale, après une courte pause lors de l’édition précédente qui avait vu l’Afrique du Sud s’imposer.
Ce sacre vient renforcer l’impressionnante armoire à trophées des Supers Falcons, déjà couronnées à neuf reprises avant cette édition. Au-delà du trophée, cette victoire du Nigeria symbolise la force d’un collectif et l’importance de l’expérience dans les grandes compétitions.
Finaliste malheureux mais combatif jusqu’au bout, le Maroc a confirmé tout le bien qu’on parle de lui. De son côté, le Ghana complète le podium en s’adjugeant la troisième place, signe que l’avenir du football féminin africain appartient aussi à ceux qui travaillent.
Vivement que le Gabon se reveille et que son football féminine se lève !