
Certainement à bout de voir le basketball, et bien d’autres disciplines sportives comme le handball et le volleyball, se jouer sur des infrastructures de fortune, le président de la Fégabab appelle les autorités à corriger cette incohérence.
Construit et livré en décembre 2017 pour accueillir la Coupe d’Afrique des Nations de handball masculin que le Gabon avait accueilli en 2018, l’utilisation du Palais des Sports de Libreville fait de plus en plus problème.
Devenu depuis un certain un temple de cultes et un site des grandes rencontres politiques, en lieu et place d’un lieu des manifestations sportives, cela n’arrange plus le président de la Fédération gabonaise de basketball, Willy Conrad Asseko.

Même si les autres présidents ruminent leur désarroi en silence, ce n’est pas son cas. « Je remercie dans un premier temps les plus hautes autorités du pays en tête desquelles le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguéma, pour les efforts consentis pour la construction des infrastructures de proximité. Dans un second temps, je sollicite la réhabilitation du parquet du Palais des Sports de Libreville », a-t-il déclaré.
Oui ce parquet est désormais détruit par ceux-là qui n’ont presque rien à cirer avec le sport. Et du coup, les sportifs sont obligés de faire avec des stades scolaires, des stades de fortune qui n’ont aucune norme internationale. C’est le cas des gymnases des lycées Léon Mba et Paul Idjendjet Gondjout.
Pour le président Asseko, « La compétition à l’international se passe dans les normes internationales. Si nous ne jouons pas dans des bonnes conditions, nous ne pourrons pas avoir des bonnes prestations à l’international ».
Et cent jours après la prestation de serment du Président Oligui Nguéma et alors que les travaux du Palais des Sports étaient annoncés comme imminents il y a presqu’un an, les jeunes sportifs restent toujours les yeux ouverts pour voir cette infrastructure revenir aux personnes pour qui il a été construit en priorité.