
A l’initiative de la direction technique provinciale, ils ont eu une séance de travail de jeudi dernier aux fins de trouver une solution aux multiples malentendus constatés lors des matches de basketball.
En attendant le démarrage du championnat provincial reporté récemment en raison de l’élection présidentielle, le directeur technique provincial, Ambroise Ambourouet, a réuni jeudi dernier trois pans importants d’un match de basketball à savoir les arbitres, les directeurs techniques et les coaches.
But de cette rencontre, trouver des solutions qui permettent d’amoindrir les querelles et autres malentendus entre ces différents acteurs lors d’un match. « Ayant constaté que ces deux ou trois entités se crient permanemment dessus durant les matches, chacun défendant sa place, en tant que direction technique provinciale, nous avons donc décidé de les réunir afin de trouver comment taire ces malentendus parfois inutiles », nous a confié le coach Ambourouet.
« Sans être des ennemis mais beaucoup plus des collaborateurs sur le terrain, il fallait trouver comment rendre ces rencontres pérennes, quid à mettre en place des cliniques qui sont des échanges des connaissances d’abord entre coaches et arbitres et ensuite entre arbitres et joueurs. Ceci va permettre à chacun de connaître désormais son rôle », a-t-il poursuivi.
Il faut noter ici que beaucoup de joueurs se contentent juste de joueur sans parfois connaitre le règlement de leur propre discipline. Idem pour certains coaches. Pour le DTP, « Nous allons trouver des périodes d’arrêt du championnat pour organiser ces rencontres qui feront avancer beaucoup de choses ».
Confronté par ailleurs au problème de relève dans l’arbitrage, la ligue de l’Estuaire, sinon le Gabon tout entier, est donc à la recherche d’un nouveau vivier et malheureusement ici, les gens ne se bousculent pas. Un chantier qui tient à cœur le président de la ligue, Claude Michel Tchissambo, qui entend beaucoup s’investir dans la formation d’une nouvelle génération d’arbitres et d’encadreurs des équipes.