
Il est attendu au pénal et au tribunal du travail courant novembre suite à deux plaintes de Florine Tchoua datant du mardi 21 octobre pour menaces et intimidation.
Au Comité national olympique, on ne semble pas encore sortir de l’auberge. Après les déboires de gestion des JO Paris 2024, du migmag de l’élection zonale de Ndjamena et des différentes motions de censure des présidents des fédérations sans oublier la triste épisode de la garde à vue du Secrétaire général, tout porte à croire que rien n’est fait pour le retour de la sérénité.
Depuis ce mercredi 22 octobre, nous apprenons que le président du Comité national olympique vient doublement d’être traduit en justice par Florine Tchoua suite au différend qui les oppose depuis la rupture de leur contrat sur le Projet Sport-Études dont elle était référente pour le CNOG. Motif: menaces et intimidation
« Maintenant quatre semaines que j’ai été publiquement mise en cause sur la page Facebook du Comité National Olympique Gabonais (CNOG), après avoir refusé de fermer les yeux sur des pratiques que je considérais contraires à l’éthique dans l’exercice de mes fonctions. À ce jour, aucune juridiction n’a été saisie par le CNOG, malgré la gravité des accusations publiques dont j’ai fait l’objet », fait remarquer MmeTchoua.
Elle estime que « Ce climat s’apparentait à une forme d’intimidation que je ne pouvais accepter en silence…Aujourd’hui, j’ai décidé de saisir officiellement la justice — deux plaintes ont été déposées : l’une au tribunal du travail, l’autre au pénal — afin que toute la lumiè re soit faite sur les faits que j’ai signalés et sur le fonctionnement de cette institution« .
Pour elle, « Cette démarche n’est pas un affront personnel. Mon engagement est avant tout celui d’une femme qui aspire au meilleur pour le sport gabonais ».
En attendant les différentes comparutions, Mme Tchoua estime qu’« Il est temps que dans notre pays, le Gabon, ce ne soit plus celui qui dénonce qui soit intimidé, mais que la peur change enfin de camp » car selon elle, « Notre essor collectif construit sur des valeurs éthiques telles que l’intégrité ne doit plus être un risque, mais une valeur partagée pour le bien de tous ».
Affaire à suivre !