Confrontée à un soutien insuffisant des pouvoirs publics du Gabon alors qu’elle était au sommet de son art, la championne d’Afrique de 2012 du 100m, découragée, a vite compris qu’il fallait trouver mieux ailleurs.
Au sommet de son art, Ruddy Zang Minlama a quitté, contre toute attente et à la surprise générale, l’athlétisme en 2017, faute de soutien suffisant des pouvoirs publics du Gabon.
Classée dans l’élite du 100m en Afrique car championne d’Afrique en 2012 au Bénin, l’ancienne sprinteuse gabonaise a vite compris qu’elle ne pouvait pas vivre du sport au Gabon où plutôt c’est les dirigeants sportifs qui se servent du sport et s’en engraissent.
Vivant déjà aux Etats-Unis en 2017, elle a courageusement pris la décision de passer à autre chose. « Depuis une dizaine d’années, je réside à Raleigh , en Caroline du Nord aux États-Unis . J’ai assumé ma maternelle, car je suis maman d’une fille de 3 ans qui parle français et anglais . Je me suis lancée, après avoir arrêté l’athlétisme en 2017, dans les affaires . J’ai un salon de beauté , une crêperie et je fais également dans l’événementiel et la vente en ligne des produits de beauté . Voilà brièvement ce qu’est devenue Ruddy Nzang-Milama », s’est-elle confiée à nos confrères du journal L’Union.
Une belle reconversion lorsqu’on voit la misère dans laquelle croupissent aujourd’hui certaines vieilles gloires de notre sport. Une reconversion qui doit interpeller ces centaines de footballeurs et footballeuses qu’on est entrain de réduire au néant dans notre pays. Félicitations à Zang Minlama qui a vu loin très tôt.