Tel semble le but visé par le Dr Constant Oyono, le promoteur du tournoi Klash Vacances et qui revient sur la création de cet événement sportif de vacances, ses améliorations et ses attentes pour l’édition 2021.
Gabonallsport : Président, comment vous est née cette idée d’organiser un tournoi de vacances à Libreville ?
Dr Constant Oyono : « Sur le terrain, nous avons constaté qu’il y a un vide en termes d’occupations des jeunes durant les grandes vacances. Nous avons donc estimé qu’il fallait organiser quelque chose pour les occuper mais aussi permettre aux jeunes talents de s’exprimer et d’éclore afin d’être intéressés par les éventuels dirigeants de clubs qui en ressentiraient le besoin.
En plus, l’Etat n’ayant plus les mêmes moyens d’il y a trente ans, nous avons décidé de mettre la main à la patte sachant qu’il y a beaucoup de maux dans notre société que le sport peut tuer.
Voici la 4ème édition après l’interruption liée à la crise sanitaire. Qu’est-ce qui fait la différence par rapport aux éditions précédentes ?
La grande différence, c’est déjà l’organisation qui sera meilleure que les trois précédentes éditions. Par ailleurs, nous avons constaté un peu plus d’engouement car partis de 16 clubs, nous nous retrouvons cette année avec 24 clubs.
Etant toujours en période de crise sanitaire, avez-vous mis en place un protocole particulier ?
Cela ne fait l’ombre d’aucun doute qu’il va falloir respecter les mesures-barrières exigées par nos autorités. Le lavage des mains et l’utilisation des thermo flashs des joueurs et dirigeants seront obligatoires au début de chaque rencontre. Il en sera de même pour le public à l’entrée du stade, en plus de l’obligation du port des bavettes.
Rassurez-vous que toutes les mesures barrières seront respectées.
Certainement un message à l’endroit de tous ces jeunes que vous allez réunir Monsieur le Président ?
Forcément ! Et le message principal que je leur adresse c’est ma joie de constater qu’ils sont là et qu’ils s’engagent à faire du sport. Faute de structures, beaucoup de jeunes ont oublié la pratique du sport et s’adonnent de plus en plus à la consommation d’alcool et autres drogues.
Pour moi, si la jeunesse peut être encadrée comme nous essayons de le faire, on peut s’assurer d’avoir des cadres un peu plus responsables et c’est pour le bien du pays.