
Du 8 au 10 avril, Parfait Wilfrid Kassa et les siens séjournent à Oyem où le hand est pratiquement mort. Et les missionnaires croient en la résurrection de la discipline ici.
Parce que le handball a été à une certaine époque de leur vie une passion, l’Association Les vieilles Gloires du handball de l’Estuaire que dirige Parfait Wilfrid Kassa, séjourne actuellement à Oyem. But de ce périple dans le chef-lieu du septentrion, former et initier les jeunes à la pratique du handball.
Si pour le président de cette Association sportive, « Nous l’avons pratiqué étant jeunes et entendu que c’est une passion, nous voulons donc la partager aux plus jeunes afin qu’ils deviennent à leur tour des grandes et grands handballeurs », la cible ici est donc les jeunes de 11 à 15 ans parce que « nous avons besoin de vivier dans le handball ».
En travaillant en parfaite collaboration avec la Fédération gabonaise de handball (Fégahand) et la ligue de handball de l’Estuaire, « le constat fait est qu’aujourd’hui, le Woleu-Ntem est l’une des provinces sans ligue de handball et la discipline est presque ici. Il faut donc la réveiller ».
Même si les moyens des missionnaires sont insuffisants pour atteindre assez vite leur objectif, Parfait Wilfrid Kassa croit fermement qu’ils pourront « amener beaucoup de jeunes à pratiquer cette discipline comme cela se fait déjà au football et au basketball ».