
Dans un courriel dont nous avons reçu copie, le président fédéral a instruit son SG de saisir les financiers de la Fédération afin de « procéder immédiatement au règlement des fonds réclamés par le Conseil de Monsieur Paul Ulrich Kessany ».
Le président de la Fédération gabonaise de football (Fégafoot), Pierre Alain Mounguengui, veut sauver la ligue de l’Estuaire, en difficultés financières pour solder à temps la dette due à Paul Kessany, candidat malheureux à l’élection de la ligue du 26 juin 2021 et, qui avait saisi le TAS pour arbitrage.
L’élection annulée parce que le requérant avait obtenu gain de cause, il revenait désormais à la ligue de rembourser tous les frais supportés par Paul Ulrich Kessany y compris bien sûr, la part dévolue à la ligue elle-même mais non acquittés.
Ainsi après la somme de 4000 Francs suisses (2 650 370FCFA) au titre de contribution aux honoraires des magistrats s’étaient ajoutés 10 826 Francs suisses (7 299 366FCFA), payés par le plaignant pour le compte de la LFE, pour la recevabilité et l’examen du dossier.
Ce pactole aurait dû être versé à Paul Kessany 30 jours après la sommation reçue par lettre recommandée via DHL du 25 novembre 2022. En faisant le compte, il apparaît clairement que le 31 décembre serait la date butoir.
Vu les insuffisances financières de la ligue, le président du Comité de gestion provisoire de la LFE, Serges Thierry Biyoghé Ebobola, avait sollicité, le 16 décembre dernier, un payement échelonné de la dette. Une proposition apparemment rejetée par Me Alexis Rutman, conseil de M. Kessany.
Face à une certaine pression et en voulant anticiper à son tour les conséquences dommageables qui pourraient être liées au non-respect du délai de paiement de ces frais, le président de la Fégafoot a instruit, ce 27 décembre 2022, son secrétaire général de saisir les financiers de la Fédération pour solder cette dette.
« Monsieur le Secrétaire Général. Par le présent courriel, je vous prie de bien vouloir instruire les financiers de la FEGAFOOT à procéder immédiatement au règlement des fonds réclamés par le Conseil de Monsieur Paul Ulrich KESSANY, relatif au sujet en objet », peut-on lire.
Vivement que ce feuilleton prenne définitivement fin, pour que nous passions à autre chose !