
Observation de la membre du Comité exécutif de la Fédération africaine du sport scolaire et Présidente de la zone d’Afrique centrale (zone 4), un peu plus d’une semaine après les assisses de Libreville.
Gabonallsport : Peut-on avoir votre sentiment à la suite des assises de la 3e AG de la Fédération africaine du sport scolaire (FASS) ?
Valérie Lebondo: « La 3e Assemblée Générale de la FASS, revêtait un caractère particulier au-delà des travaux et recommandations, en ce sens que depuis la création de la FASS, aucun autre pays n’avait abrité cet événement en dehors du Maroc qui occupe jusqu’à ce jour la présidence de l’Institution. C’est donc un sentiment de satisfaction mais également du devoir accompli.
Que retenir de ces travaux?
Après de telles assises, il y a toujours à retenir mais pour Libreville 2025, nous notons l’implication des pouvoirs publics gabonais dans la bonne organisation de l’AG. Ce qui augure des réformes du sport scolaire et même un processus d’innovation avec l’annonce et la vulgarisation des championnats sous-régionaux.
Une entière satisfaction d’avoir été à la hauteur de cette organisation grâce à l’Etat gabonais, au ministre de la Jeunesse et des Sports, au comité local d’organisation à qui je dis encore et encore MERCI.
Le Gabon et l’Afrique centrale ont de la peine à prendre le train de cette entité. Comment remédier à cette situation ?
Il est certain que la sous-région Afrique centrale en général et le Gabon qui en fait partie sont un peu à la traîne en ce qui concerne l’organisation et la vulgarisation des sports scolaires.
J’estime qu’une bonne structuration et un financement efficient (partenariats et mécénat) des sports scolaires, l’Afrique centrale a l’obligation de refaire ce retard car l’avenir est dans la jeunesse. Nos pouvoirs publics ne doivent pas en faire des simples slogans politiques mais bien des instruments de réussite dans l’économie du sport scolaire qui, à mon avis, est un vivier de talents bruts ».