Cet athlète discret, ancien sociétaire de Jigoro Kano, se trouve en France pour les études supérieures mais continue de travailler dur au Pôle France de Strasbourg, pour se remettre en forme.
Après le groupe Paul Kibikaï et autre Térance Kouamba Poutoukou pendant longtemps envoyés sur les tatamis mais sans grands résultats sur le plan international, l’heure est certainement venue de donner la chance à une autre génération, celle certes de Fernand Nkero, Luc Mangho.
Et lorsqu’on veut multiplier les chances de médailles aux compétitions, on tient compte des bons et assez bons qu’on a sous la main. C’est le cas de Jean Charles Richepin Mandjombé Wang Dibouba, produit du club de son père, Jigoro Kano de Libreville, et international depuis 2018-2019.
En ce moment boursier pour des études supérieures à Strasbourg en France, ce judoka est bien connu de la Direction technique nationale (DTN), malgré le silence qui entoure parfois son existence. Mais après s’être bien introduit dans le milieu estudiantin et du judo français, Mandjombe Wang Dibouba, qui vient d’ailleurs de valider son 2e dan, allie assez bien désormais études et sport.
Pensionnaire de l’ASPTT de Stranbourg, le judoka de 25 ans et +100kg, une bonne catégorie pour le Gabon, s’entraine au centre Pôle France de Strasbourg. « Je m’entraîne depuis aujourd’hui 5 mois à Strasbourg et j’ai été qualifié pour faire les championnats de France 3ème Division car les internationaux étrangers n´ont pas le droit de faire le niveau au-dessus », nous a révélé La Panthère du Gabon, attendu sur le tatami le 11 juin prochain à Paris.
L’heure est certainement venue pour Me Mélanie Engouang, DTN, de bien scruter le cas de cet athlète pour les échéances futures du Gabon.