
L’ancienne footballeuse, devenue arbitre puis arbitre de handball et enfin déléguée technique à la Fédération gabonaise de handball a péri dans le naufrage du tristement bateau Esther Miracle.
Le drame du naufrage du bateau Esther Miracle n’a pas épargné la famille sportive. Il a emporté Grâce Rayanne Bantsantsa, une fille au parcours atypique.
Ancienne footballeuse du lycée technique de Port-Gentil, elle va très vite embrasser la carrière d’arbitre et on la verra dans ses œuvres au tournoi féminin de Tchibanga.
A la mort de son père, Macaire Bantsatsa, le 15 mars 2016 (curieuse coïncidence de date), fraîchement installé à la tête de la jeune Ligue nationale de handball semi professionnelle, la jeune Grâce Rayanne va être enrôlée dans le handball comme arbitre stagiaire.
A l’école de certains ainés comme l’ancien arbitre Mbatchi, binôme de Bantsantsa père, et autres jeunes comme Jeff Mvélé Fils, la petite Grâce va vite intégrer et s’adapter au nouveau milieu. Fort de sa capacité à vite comprendre, elle quitte le sifflet pour la table au poste de déléguée technique jusqu’à sa mort.
La Fégahand, la Lineph et la ligue de handball de l’Ogooué Maritime sont très éprouvées par cette perte et promettent de lui faire des obsèques dignes des services rendus à la cette discipline.
Grâce Rayanne Bantsantsa laisse un petit garçon orphelin.