
Réaction face à une certaine opinion qui semble laisser penser que le président Motseppe aurait obtenu la libération du président de la Fégafoot qu’il a d’ailleurs visité à la prison centrale de Libreville.
Depuis le passage à Libreville du président de la Caf, Patrice Motseppe, le débat sur l’incarcération du président de la Fédération gabonaise de football (Fégafoot) revient curieusement en force, notamment après la rencontre des deux hommes à la prison centrale de Libreville.
« Le président Ali Bongo est un fervent supporter du football en Afrique. Le Gabon a accueilli la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies en 2017. Nous avons également consacré du temps à discuter d’un certain nombre de problèmes et de défis auxquels est confronté le football au Gabon et en Afrique. Les défis du football gabonais devraient être résolus en conformité avec le cadre légal gabonais et dans le respect des dispositions et règlements de la CAF et de la FIFA », avait déclaré Motseppe au terme de sa visite.
Des propos très diplomatiques que chacun a compris à sa manière. Et c’est face à cette opinion qui semble jubiler (à tort ou à raison ?) que Gaëtan Kouka, ancien footballeur et consultant Sport à Téléafrica, a fait une sortie ce lundi soir.
« Je trouve maladroit les défenseurs du président élu. Effectivement le président PAM est bien le président élu de la fédération gabonaise de football. Nul besoin de défoncer les portes ouvertes. Ceci pour dire : Sachons faire la différence entre le motif de son incarcération et le fait qu’il soit président. Nul ne s’érige en juge mais le devoir de mémoire peut nous rendre de l’histoire », a-t-il déclaré.
Pour lui, « La ligne de défense du président (argumentaires) est nocive d’abord aux auteurs mais surtout à un homme seul car depuis sa détention ses amis se comptent sur le bout des doigts ».
Beaucoup plus comme pour dire que les besoins et demandes de la Caf et la Fifa s’arrêtent là où commence la raison d’Etat.